Faire l'état des lieux
La mise en commun des informations biologiques existantes nous a permis de faire l'état des lieux, à l'échelle transfrontalière, des connaissances sur les populations d'espèces cibles du projet, sur les habitats dont la conservation est prioritaire et sur les sites d'intérêt biologique majeur, protégés et non protégés. Cette étape nous offre une première vision des enjeux et des zones d'action prioritaires pour notre projet et oriente notre travail de prospection sur le terrain.
••• Cartes transfrontalières ►sites protégés ►sites Natura 2000
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Renforcer les connaissances
Afin de compléter les connaissances existantes, nous réalisons un inventaire des populations d'espèces cibles, des habitats menacés et des sites d'intérêt biologique majeur du bassin de la Chiers.
- espèces : nous réalisons des prospections ciblées sur l'Agrion de Mercure, le Triton crêté, la Rainette arboricole et la Chouette chevêche (protocole LPO). Toutes nos observations biologiques sont encodées en ligne, ce qui nous permet de produire facilement des cartes de répartition des espèces cibles ou d'établir la liste des espèces présentes sur un site donné.
- habitats : nous réalisons sur la partie française du bassin de la Chiers un inventaire des habitats les plus menacés de disparition, en particulier les pelouses sèches, les prairies maigres et les zones humides. Côté belge, cet inventaire a déjà été réalisé en grande partie lors de la cartographie des sites Natura 2000 par le DEMNA.
- sites : sur base des informations récoltées auprès des gestionnaires de bases de données et des inventaires réalisés dans le cadre de notre projet, nous identifions des sites d'intérêt biologique majeur qui seront prioritaires pour la mise en oeuvre de nos actions. Toutes proportions gardées, ces sites sont les 'biodiversity hotspots' du bassin de la Chiers!
••• Cartes transfrontalières ►Agrion de Mercure ►Triton crêté ►Rainette arboricole ►Chouette chevêche ►Sites de grand intérêt biologique identifiés en 2009 (F)
S'appuyer sur des bases solides
Toutes les informations biologiques relatives aux espèces, aux habitats et aux sites dont nous disposons constituent une base de travail solide sur laquelle nous pouvons nous appuyer pour définir les plans d'action pour la conservation des espèces cibles et mettre en oeuvre nos actions visant à renforcer le maillage écologique et le réseau de sites protégés à l'échelle transfrontalière (travaux de restauration, plantation de haies et de vergers, creusement de mares, protection de sites par maîtrise foncière). Cette base de travail sera également utile au-delà de notre projet, dont la durée est courte par rapport à l'étendue de notre zone d'action.
